CONCEPT DE BASE

Le grand jardin du centre-ville, un espace soutenu par le concept d’Espace Encruzilhada – avec les origines étymologiques de en- + cross + -island, un espace où se croisent les cultures, les manières d’être, les espaces et les géométries.

Favoriser un accès simple et piéton pour ceux du centre-ville de Lisbonne qui atteignent le jardin Martim Moniz - via la Rua Barros Queirós ou la Rua Dom Duarte en suivant la Rua da Palma. Il était également prévu qu'il s'agisse d'un espace où les gens peuvent se déplacer dans n'importe quelle direction avec un minimum d'obstacles physiques. Ainsi, la différence d'altitude entre les zones sud et nord de la place est comblée par des pentes douces qui suivent la morphologie du terrain.

Le projet aboutit à une grande place-jardin, orientée vers l'ouest et étroitement liée à la Baixada.

Au nord, au point culminant, un rond-point répartit la circulation et abrite une grande sculpture – une carte de visite en forme de Soleil ou de Monde visible de partout sur la Place.
Au sud, un deuxième rond-point est créé pour drainer la circulation et desservir l'hôtellerie et les pompiers.
À l'est, la route de continuation vers la Rua da Madalena concentre tout le trafic des véhicules et des transports publics.






Le Jardim-Praça do Martim Moniz est alors peuplé d'un ensemble d'événements, d'éléments qui permettent de voyager, d'être ou de vivre, ainsi qu'une forte présence de bâtiments et d'éléments urbains.

La nature de ce projet donne la priorité à la définition d'axes fondamentaux, généreux dans leur amplitude, comme s'il s'agissait de carrés à configuration longitudinale, plutôt que de simples canaux fonctionnels. Le long de ces axes, des espaces sociaux se développent - l'aire de jeux ou le grand espace événementiel. La répartition spatiale des axes fondamentaux et l'agrégation des espaces programmatiques qui en résultent résultent non seulement du concept de base mais surtout des existences, de la configuration et des fonctions urbaines et du Programme.




PARKING


L'entrée du parking, au nord à côté du rond-point, se fait par une large rampe qui sert d'entrée et de sortie aux voitures, vélos et piétons. Les 3 rampes à l'intérieur du parking sont maintenues mais la rampe d'entrée à l'ouest est supprimée.

La rampe à l'Est (actuellement pour la sortie des voitures) est lissée pour avoir une pente plus faible et constituera une rampe d'entrée et de sortie réservée aux piétons et aux vélos.

Un stationnement pour vélos est prévu à proximité des entrées/sorties vélo Nord et Est.

PAVAGES PROPOSÉS

Les revêtements de sol proposés sont de trois types – Sol en mortier de béton pigmenté en trois couleurs/nuances de gris, écartelé mécaniquement pour les panneaux plus grands que ceux recommandés et contenus par un profilé métallique aux limites de remplissage de chaque panneau/polygone, formant des géométries triangulaires et autres polygones complexes. . C'est un sol antidérapant, facile à utiliser, qui procure l'effet plastique souhaité.

Les autres étages comprennent deux types de trottoir, en pierre calcaire existante et à récupérer, en granit 5/7 proposé et, si possible, la récupération du sol existant en dalles de granit et son repositionnement (repavage avec matériau récupéré des travaux existants) . Ils sont généralement simples à exécuter, faciles à acheter et fonctionnels.


Les trottoirs en granit sont importants pour délimiter différentes fonctions de celles de l'environnement, les trottoirs en pierre calcaire sont le résultat de la préservation du trottoir artistique d'Eduardo Nery, sans compromettre son environnement, dans une perspective de continuité.


PARKING

L'entrée du parking, au nord à côté du rond-point, se fait par une grande rampe qui sert d'entrée et de sortie aux voitures, vélos et piétons. Les 3 rampes à l'intérieur du parking sont maintenues mais la rampe d'entrée à l'ouest est supprimée.
La rampe à l'Est (actuellement pour la sortie des voitures) est lissée pour avoir une pente plus faible et constituera une rampe d'entrée et de sortie réservée aux piétons et aux vélos.
Un stationnement pour vélos est prévu à proximité des entrées/sorties vélo Nord et Est.

SÉCURITÉ



Dans le contexte de la sécurité, il est important de souligner deux aspects – La végétation proposée, les géométries et l'éclairage sont des éléments, dans leur correcte répartition et proportion, à considérer pour la perception générale de sécurité de l'espace ainsi que des adjuvants ou auxiliaires dans la possibilité de sa mise en œuvre.

La végétation arbustive proposée se veut de taille moyenne dans le but de ne pas créer de grandes toiles opaques. En revanche, son utilisation peut constituer un renfort spécifique ou léger pour renforcer la lecture spatiale et discipliner ainsi la perception/visualisation des espaces.


La traversée des piétons sur la route vers l'est est facilitée par l'existence de plusieurs larges passages pour piétons. L'idée d'un plancher en blocs de granit réduisant la vitesse sur cette voie a été abandonnée en raison de problèmes liés au bruit.





TRAFIC


Afin de répondre à l'intention de la Mairie de Lisbonne d'optimiser et de consolider l'utilisation multimodale de la Praça do Martim Moniz - routière, piétonne et cyclable - une restructuration et une simplification du système routier sont proposées, favorisant l'intégration complète du système de transports publics existant. avec les modes actifs prédominants.

Le concept circulaire existant d'un seul rond-point autour de la place est abandonné, ce qui créait immédiatement une barrière physique pour accéder au centre de la place, rendant difficile une expérience plus ludique, au détriment d'une proposition où deux ronds-points, situés respectivement au nord - d'une typologie circulaire à fonction distributive - et une autre au sud de la place - à caractère plus fonctionnel - reliées par un corridor routier bidirectionnel à l'Est.

Grâce à cette solution, le trafic routier sera supprimé de la zone Ouest, ainsi que le tracé du tramway qui sera dévié vers la voie Est, ce qui nécessitera de renforcer la dalle de stationnement dans la zone située devant l'Hôtel Mundial.

Il y aura un espace réservé, un canal frontalier et une interface avec le bâtiment à l'ouest, pour l'accès aux véhicules de chargement et de déchargement et d'urgence, en donnant toujours la priorité à l'accès et à l'expérience piétonne dans les rues adjacentes.



Au sommet nord de la place, la réalisation de ce rond-point garantira une articulation complète avec les rues existantes, notamment la Rua da Palma, la Rua de São Lázaro, la Rua José António Serrano et la Rua Fernandes da Fonseca, intégrant et favorisant un accès facile au métro. parking dont l'entrée se trouve désormais côté Nord, à côté de ce premier rond-point.

En haut au sud, le rond-point proposé devant l'Hôtel Mundial assurera les connexions, en maintenant les sens de circulation existants de la Rua da Madalena – entrée – et de la Rua da Palma – sortie. Cette zone servira également d'« interface » entre les différents modes de circulation, abritant une station de taxis, des Tuk Tuks, une zone de retrait et de dépôt des vélos électriques et un pôle central pour les arrêts de transports en commun, notamment les lignes de bus et de tramway. , étant ceux-ci font l'objet de relocalisation et d'optimisation afin d'augmenter le confort, sans oublier les enjeux liés à la sécurité des usagers, dans une zone plus sensible de la place où les canaux de passage sont interconnectés au niveau de tous les modes de transport.

Au niveau de la piste cyclable, la connexion est établie au nord avec le tracé existant de la Rua da Palma, le tracé, toujours à double voie, étant ensuite intégré dans l'aménagement piétonnier proposé pour la Place. Il est proposé de traverser vers le côté Est de la place à l'extérieur du rond-point - sur la route Est reliant les deux ronds-points - le tracé étant intégré dans l'urbanisme proposé, sur sa propre route, en dehors de la voie de circulation routière, avec continuité vers Rua de Madalena.
ÉCLAIRAGE, MEUBLES ET ÉQUIPEMENT

L'éclairage extérieur est également complémentaire à ce processus d'appréhension de l'espace, qu'il soit paysager ou inerte, et, à des fins fonctionnelles, un éclairage LED à températures de couleur neutres est proposé pour permettre de percevoir les volumes de végétation et autres, ainsi que sa découpe. avec une bonne définition. Les renforts proposés ont un design discret pour ne pas se démarquer excessivement et jouer un rôle essentiel dans ce que nous considérons comme important : la morphologie générale de l'espace.

Le mobilier et les équipements urbains recommandés ont une forme et une matérialité simples et discrètes mais résistantes – L'objectif est d'équiper l'espace de bancs, poubelles, kiosques, arrêts de bus, etc., afin que vous puissiez en profiter sans que les effets du temps ne soient nocifs pour les matériaux inertes, c'est-à-dire qu'ils vieillissent bien et résistent au vandalisme ou à une utilisation inappropriée.

Les bancs, qui dérivent de la structure de base du rond-point, brisent la courbure et s'alignent. Diverses fonctions sont intégrées, comme des bancs avec couvertures, différentes hauteurs et des installations pour patiner. La conception des sièges prend donc en compte à la fois les aspects pratiques et esthétiques.
À côté des kiosques et disséminés dans les jardins, sont conçus des bancs qui offrent un plus grand niveau de confort avec une structure en métal et une assise en bois.

Les kiosques, inspirés de la forme du kiosque traditionnel, présentent une rupture dans les courbes et divisent la structure de base en deux parties. Une moitié abrite le restaurant, l'espace de vente et les toilettes, tandis que l'autre moitié propose des sièges verticaux sur trois niveaux différents. Ces deux espaces forment ensemble un cercle qui crée une atmosphère intimiste au milieu du Kiosque, à l'écart de l'agitation de la place.

Les arrêts de bus sont les arrêts classiques de Lisbonne, en verre. Chaque groupe de 2 arrêts comprend une salle de bain intégrée à pièces.
VÉGÉTATION PROPOSÉE

La végétation est entièrement non invasive et généralement non exotique. Dans des cas particuliers, dans la couche de couverture du sol, apparaissent des espèces exotiques, très connues, et de grands assistants dans leur fonction, étant donné que dans la composition des plans et des masses, elles pourraient être très utiles compte tenu de leurs faibles exigences et de leur résistance aux conditions défavorables, notamment le stress hydrique.

Dans le même contexte, il est important de préciser que l'intention est d'incorporer le plus grand nombre d'arbres existants, ainsi que d'arbustes, notamment Punica granatum (Grenadis).

Dans le cadre des plans arbustifs et arboricoles, il est suggéré d'utiliser des arbustes de petite et moyenne taille tels que Arbutus unedo (Arbutus tree) Cistus sp. (Petits arbustes du genre Cistus comme le ciste, la grande rosette et la petite rosette), Crataegus monogyna (Aubépine), Lavandula angustifolia (lavande anglaise), Myrtus communis (Myrte), Phillyrea latifolia (Aderno), Pistacia lentiscus (Aroeira), Prunus spinosa (Publicier), Rhamnus alaternus (Hérisson), Rosa canina (Wildrose) Viburnum tinus (Feuille). En termes d'arbres proposés, les points forts comprennent Acer campestre (Érable commun), Celtis australis (Lódão), Ceratonia siliqua (Alfarrobeira), Fraxinus angustifolia (Frêne), Olea oleaster (Zambujeiro), Quercus faginea (Carvalho cerquinho), Quercus rotundifolia ( Azinheira) ou Tipuana tipu (Tipuana). Au niveau du plan d'occupation du sol, nous avons proposé Achillea millefolium (achillée millefeuille), Asparagus densiflorus (Fetus plumoso), Cotoneaster dammeri, Hedera helix subsp. hibernica (lierre de l'Atlantique), Lantana montevidensis (Lantana rampant), Ophiopogon japonicus (herbe noire), Phlomis purpurea (Marioila) ou Santolina pinnata.

La composition spatiale de la liste floristique proposée, c'est-à-dire son plan de plantation, doit respecter des critères essentiels à son bon fonctionnement biologique, ainsi qu'au maintien de la végétation. C'est pourquoi sa sélection consiste en un compromis entre l'utilisation d'une distribution très indigène, ainsi que la présence de quelques espèces exotiques, inoffensives d'un point de vue environnemental mais particulièrement adaptées.

APPROVISIONNEMENT ET UTILISATION DE L'EAU

L'eau destinée à la consommation humaine est réalisée dans des infrastructures en totale conformité avec les règles EPAL

Pour l'irrigation, l'infrastructure de l'espace est proposée avec un réseau connecté au réseau Epal.

Il est prévu qu'à l'avenir, il puisse être divisé en réseau potable ou non potable, selon un développement spécial, uniquement pour une utilisation souterraine au goutte-à-goutte.


IRRIGATION

L'irrigation est prévue dans un système classique de ; arrosage pour les pelouses (prés mieux irriguées), pulvérisation pour les parcelles liées à la couverture du sol et irrigation goutte à goutte pour les parcelles de sous-arbustes et d'arbustes. Il est prévu qu'une fois la végétation installée, les secteurs d'irrigation seront réduits, voire supprimés, à l'exception des prairies irriguées et de la couverture des sols. De plus, un réseau de prises d'eau sera proposé pour le lavage des sols et une irrigation supplémentaire, si nécessaire. Les chaudières à arbres doivent être irriguées par des germoirs auto-compensateurs à débit contrôlé.

La proposition comprend un ensemble de zones de prairies sèches, peu étendues (environ 840 m2) qui sont destinées à être des éléments de couverture du sol en zone aride en général - Nous disons en général, car il est proposé d'être irrigué par aspersion sans couverture complète, avec seulement une couverture partielle de 50% et avec des allocations très faibles à appliquer uniquement pendant les mois secs.



DRAINAGE

Le projet de drainage s'inscrit pleinement dans le Plan général de drainage de la ville de Lisbonne pour 2030 (PGCL 2030) et qui est déjà en cours par la municipalité.

Martim Moniz bénéficie de l'intersection du bassin Av. Almirante de Reis avec un collecteur transversal en amont de la Place, le libérant des précipitations anormales et croissantes.

Le PGCL recommande également une conservation avec remplacement des collecteurs existants, ce qui est également proposé, articulant les surfaces et sols proposés.



SCULPTURE

Placée dans la rotonde au nord, une sculpture à l'entrée du Jardim do Mundo sert de lien entre deux mondes : le sous-sol et la surface.

Cette sculpture repose sur un socle ouvert sur la zone commerciale qui caractérise la station de métro Martim Moniz, lui garantissant plus de lumière, de santé et de beauté.

Contribuant esthétiquement à l'ensemble de la place, c'est le seul objet qui s'élève le plus haut dans ses limites.

La sculpture, une boule de carreaux de céramique inversés et superposés sur une structure métallique, possède un système autonome qui fait circuler l'eau entre la base et le sommet de la boule.

Comme ce Jardim do Mundo est un espace multiculturel, l'intention était que la forme ou le symbolisme de la pièce ne se rapporte pas plus à une religion qu'à une autre ou ne fasse pas référence à une culture plutôt qu'à une autre.
En ce sens, nous avons recherché une forme commune à toutes les cultures.
Il est probable que la base de toutes les cultures vienne du culte du Soleil.

C'est ce fait et la relation inévitable entre la forme sphérique et le Globe qui nous ont indiqué que celui-ci pouvait être l'élément commun à nous tous, indépendamment de l'origine sociale, de la culture ou de la religion.

La proposition d'intervention artistique dans le Jardim do Mundo a également le prétexte de fonctionner comme une « climatisation » géante qui canalise l'air qui descend d'Almirante Reis (Nord) à travers cette structure et fournira une partie de l'air à l'ensemble du jardin. qui a été refroidi par passage à travers un matériau poreux tel que la céramique et humidifié par l'eau qui y circule.


La pièce a encore une autre fonction
Le refroidissement des villes et des espaces est un problème très ancien dans certaines régions du monde. En Iran, ou bien plus près, à Séville, nous avons des exemples de bâtiments et de systèmes de refroidissement de l'air, répandus dans les villes, qui joueraient un rôle dans le refroidissement de ces espaces. Les tours à girouettes ou les aqueducs souterrains de Séville sont des exemples de certaines de ces constructions.

La proposition d'intervention artistique à Jardim do Mundo a exactement ce prétexte. Fonctionnant comme une « climatisation » géante qui canalise l'air qui descend d'Almirante Reis (Nord) à travers cette structure, et fournira à tout le jardin une partie de l'air refroidi en passant à travers un matériau poreux tel que la céramique et humidifié. par l'eau qui y coule.



 CONCEITO BASE



O grande jardim da baixa, um espaço apoiado no conceito de Espaço Encruzilhada – com origem etimológica de en- + cruz + -ilhar, um espaço onde se cruzam, fundem culturas, formas de ser, espaços e geometrias.


Privilegiando o acesso simples e pedonal a quem a partir da Baixa de Lisboa chega ao jardim do Martim Moniz - pela rua Barros Queirós ou pela Rua Dom Duarte seguindo pela Rua da Palma. Foi também intenção que este seja um espaço onde as pessoas se movimentam em qualquer direção com o mínimo de obstáculos físicos. Assim a diferença de altitude entre a zona Sul e Norte da Praça é vencida com suaves declives que seguem a morfologia do terreno.


O projeto resulta numa grande Praça-Jardim, encostada a Poente e muito ligada à Baixa.



A Norte, o topo mais alto, uma rotunda distribui o trânsito e nela prima uma grande escultura – um cartão de visita em forma de Sol ou Mundo visível de qualquer ponto da Praça.

A Sul é criada uma segunda rotunda para escoamento de trânsito e serviço ao Hotel e Bombeiros.

A Nascente a estrada de continuação da Rua da Madalena concentra todo o trânsito automóvel e de transportes públicos.


O Jardim-Praça do Martim Moniz é depois povoado com um conjunto de acontecimentos, elementos que permitem percorrer, estar ou viver, em conjugação com uma forte presença de edificado e funcionalidades urbanas.


A natureza deste projeto confere primazia à definição de eixos fundamentais, generosos na sua amplitude, como se de praças com configuração longitudinal se tratassem, mais do que canais meramente funcionais. Ao longo destes eixos desenvolvem-se sítios de estar - o parque infantil ou a grande área de eventos. A distribuição espacial dos eixos fundamentais e da agregação dos espaços programáticos consequentes resulta, não apenas do conceito de base mas sobretudo das existências, da configuração e funções urbanas e do Programa.


TRÁFEGO




De forma a dar resposta à intenção da Câmara Municipal de Lisboa em otimizar e consolidar a utilização multimodal da Praça do Martim Moniz - rodoviária, pedonal e ciclável - propõe-se uma reestruturação e simplificação do sistema viário promovendo-se a plena integração do sistema de transportes públicos existentes com os modos ativos predominantes.


É abandonado o conceito circular existente de rotunda única em redor da Praça, o que promovia desde logo uma barreira física no acesso ao centro da mesma, dificultando uma vivência de carácter mais lúdico, em detrimento de uma proposta onde irão pontuar duas rotundas, localizadas respetivamente a Norte - de tipologia circular com função distribuidora - e outra a Sul da praça - de caráter mais funcional - unidas por um corredor viário de duplo sentido de circulação a Nascente.


Graças a esta solução, o tráfego rodoviário será retirado da zona Poente, assim como o traçado do elétrico que será desviado para a via Nascente sendo assim necessário o reforço da laje de estacionamento na zona em frente ao Hotel Mundial.


Haverá lugar à reserva de um espaço, canal de fronteira e interface com o edificado a Poente, para o acesso a cargas e descargas e veículos de emergência, privilegiando sempre o acesso e a vivência pedonal às ruas adjacentes.




No topo Norte da praça, a implementação desta rotunda garantirá a plena articulação com os arruamentos existentes, nomeadamente a Rua da Palma, Rua de São Lázaro, Rua José António Serrano e Rua Fernandes da Fonseca, integrando e promovendo um fácil acesso ao parque de estacionamento subterrâneo cuja entrada passa a ser feita do lado Norte, junto a esta primeira rotunda.


No topo Sul a rotunda-praça proposta em frente ao Hotel Mundial, assegurará as ligações, mantendo-se os sentidos de tráfego existentes da Rua da Madalena – entrada - e Rua da Palma – saída. Esta zona servirá ainda como uma “interface” dos vários modos de circulação, albergando uma praça de táxis, Tuk Tuks, zona de tomada e largada de bicicletas elétricas, e polo central das paragens de transportes públicos, nomeadamente autocarros e carreiras dos elétricos, sendo estas alvo de uma relocalização e otimização de modo a incrementar o conforto, sem esquecer as questões associadas a segurança dos utilizadores, numa área mais sensível da praça onde os canais de passagem se interligam ao nível de todos os modos de transporte.


Ao nível da ciclovia é feita a ligação a Norte com o traçado existente na Rua da Palma, sendo o percurso, sempre em via dupla, posteriormente integrado no arranjo pedonal proposto para a Praça. É proposto o atravessamento para o lado Nascente da Praça fora da rotunda - na via Nascente de ligação entre as duas rotundas – sendo o traçado integrado no desenho urbano proposto, em via própria, fora da via de circulação rodoviária, com continuidade para a Rua da Madalena.



ESTACIONAMENTO


A entrada para o estacionamento, a Norte junto à rotunda, é feita por uma larga rampa que serve de entrada e saída para carros, bicicletas e peões. São mantidas as 3 rampas dentro do estacionamento mas é anulada a rampa de entrada a Poente.

A rampa a Nascente (atualmente de saída de carros) é suavizada por forma a ter menor inclinação e será uma rampa de entrada e saída apenas para peões e bicicletas.

Estão previstos estacionamentos para bicicletas junto às entradas/saídas para bicicletas Norte e Nascente.





DESENVOLVIMENTO ESPACIAL


Na Praça-Jardim foi intenção criar diferentes ambientes mas evitar a fragmentação espacial e vivencial, no sentido da não criação de ilhas-espaços.

O parque infantil proposto pretende-se recolhido da azáfama e bulícios urbanos, a Sul e mais perto da área principal de habitação existente, com apoio de um quiosque para que os pais possam estar, descansar à sombra do copado de grandes tipuanas (Tipuana tipu).

O desenvolvimento de uma grande área de eventos é fundamental para o desenrolar de atividades multiculturais, muito presentes no local. Esta zona situa-se mais a Norte, próximo da rotunda propondo-se também um quiosque neste sítio como apoio às atividades a desenvolver nesta grande área. É aqui que se encontra o único declive da Praça que se vence com degraus – quem vem ao quiosque do lado do Centro Comercial Mouraria sobe cerca de 4 degraus para aceder à Praça e ao quiosque.


A Poente surge uma alameda pedonal, no confronto com o edificado, permitindo uma grande plataforma de movimentação e socialização, mais contida ou separada do ruído e bulício dos meios de transporte e vias automóveis. Esta alameda terá uma forte presença das árvores propostas, lódãos (Celtis australis), num contínuo formal e material, adequado a uma escala urbana mas sem menosprezar a dimensão da pessoa, o utente, cuja perceção da qualidade e segurança dos espaços, é assegurada pela continuidade funcional.




A Nascente foi opção a não demolição do corpo que liga o edifício do Centro Comercial Mouraria à capela, mantendo a passagem existente que vem do projeto dos arquitetos José Lamas e Carlos Duarte. Sendo atualmente uma zona insalubre, pretendemos tratar este espaço na sua conceção original de porta de entrada na Mouraria, com forte iluminação e atravessada pela pista ciclável. São assim contornadas as questões que tornaram este espaço pouco seguro, é respeitado o legado do pensamento anterior e existe um ganho considerável em termos orçamentais.




SEGURANÇA



No contexto da segurança, importa salientar dois aspetos – A vegetação, as geometrias e a iluminação propostas são elementos, na sua correta distribuição e proporção, a considerar para a perceção geral de segurança do espaço bem como adjuvantes ou auxiliares na possibilidade da sua implementação.

A vegetação arbustiva proposta, pretende-se de modo comedido em grandes dimensões ou porte com o objetivo de não criar grandes ecrãs opacos. Por outro lado, a sua utilização pode constituir um reforço pontual ou ligeiro no reforço da leitura espacial e com isso disciplinar a perceção / visualização dos espaços.


O atravessamento da estrada a Nascente pelos peões é facilitado pela existência de diversas e largas passadeiras. Foi abandonada a ideia de um pavimento de blocos de granito redutor da velocidade nesta faixa por questões relacionadas com o ruído





PAVIMENTAÇÕES PROPOSTAS


As pavimentações propostas são de três tipos – Pavimento em massame de betão pigmentado em três cores/matizes de cinzento esquartelado mecanicamente para panos de dimensão superior ao recomendado e contido por perfil metálico nos limites de enchimento de cada pano/polígono, formando geometrias triangulares e outros polígonos complexos. Trata-se de um pavimento de fácil execução, antiderrapante e permitindo o efeito plástico desejado.


Os restantes pavimentos compreendem dois tipos de calçada, em calcário existente e a recuperar, em granito 5/7 proposta e se possível a recuperação do pavimento existente em lajetas de granito e o seu reposicionamento (repavimentação com material recuperado da obra existente). São no geral elementos simples de executar, fáceis de adquirir e funcionais.


As calçadas em granito são importantes para demarcar funções distintas das da envolvente, as calçadas em calcário são o resultado da preservação da calçada artística de Eduardo Nery, sem comprometer a sua envolvente, numa perspetiva de continuidade.




ILUMINAÇÃO, MOBILIÁRIO E EQUIPAMENTOS


A iluminação exterior é também complementar deste processo de apreensão do espaço, quer ajardinado quer inerte e, propõe-se, para efeitos funcionais, iluminação LED com temperaturas de cor neutras que possibilitem perceber os volumes de vegetação e outros, bem como o seu recorte com boa definição. As armaduras propostas possuem desenho discreto para não se evidenciarem excessivamente e tomar o protagonismo essencial ao que consideramos importante – a morfologia geral do espaço.


O mobiliário urbano e equipamentos preconizados, possuem forma, materialidade simples e discreta mas resistente – Pretende-se dotar o espaço de bancos, papeleiras, quiosques, paragens de autocarro, etc., de modo a que se possa fruir do mesmo sem que os efeitos do tempo sejam perniciosos para os materiais inertes, ou seja que envelheçam bem, e resistam ao vandalismo ou usos inapropriados.


Os bancos, que derivam da estrutura básica da rotunda, quebram a curvatura e alinham-se. São integradas várias funções, tais como bancos com cobertura, diferentes alturas e instalações para patinagem. A conceção dos bancos tem assim em conta tanto os aspetos práticos como os estéticos.

Junto aos quiosques e espalhados pelas zonas ajardinadas estão pensados bancos que oferecem um maior nível de conforto com estrutura metálica e assento em madeira.


Os quiosques, inspirados na forma do Quiosque Tradicional, apresentam uma quebra nas curvas e dividem a estrutura básica em duas partes. Uma metade alberga o restaurante, a área de vendas e as instalações sanitárias, enquanto a outra metade oferece lugares verticais em três níveis diferentes. O conjunto destas duas áreas forma um círculo que cria um ambiente íntimo no meio do Quiosque, longe da azáfama da praça.



As paragens de autocarro são as convencionais de Lisboa, em vidro. A cada grupo de 2 paragens está contemplada uma casa de banho integrada funcionando com moedas.



VEGETAÇÃO PROPOSTA


A vegetação é toda ela de carácter não invasor e no geral vegetação não exótica. Em casos particulares, no estrato de cobertura do solo, surgem propostas algumas espécies exóticas, muito conhecidas, e grandes auxiliares na sua função sendo que na composição quer de planos quer de massas, poderão ser muito úteis dada a pouca exigência das mesmas e a sua resistência a condições adversas, nomeadamente ao stress hídrico.


No mesmo contexto, importa afirmar que se pretende incorporar o maior numero de árvores existentes, bem como de arbustos, nomeadamente Punica granatum (Romãzeiras) existentes.


No âmbito dos planos arbustivos e arbóreos, sugere-se a utilização de arbustos de pequeno e médio porte como Arbutus unedo (Medronheiro) Cistus sp. (Pequenos arbustos do género Cistus como a estevinha, roselha-grande e roselha-pequena), Crataegus monogyna (Pilriteiro), Lavandula angustifolia (Alfazema inglesa), Myrtus communis (Murta), Phillyrea latifolia (Aderno), Pistacia lentiscus (Aroeira), Prunus spinosa (Abrunheiro), Rhamnus alaternus (Sanguinho-das-sebes), Rosa canina (Rosa-brava) Viburnum tinus (Folhado). Em termos de árvores propostas salienta-se o Acer campestre (Bordo-comum), Celtis australis (Lódão), Ceratonia siliqua (Alfarrobeira), Fraxinus angustifolia (Freixo), Olea oleaster (Zambujeiro) Quercus faginea (Carvalho cerquinho), Quercus rotundifolia (Azinheira) ou Tipuana tipu (Tipuana). Ao nível do plano de cobertura do solo, temos proposto Achillea millefolium (milefólio ou mil-folhas), Asparagus densiflorus (Feto plumoso), Cotoneaster dammeri, Hedera helix subsp. hibernica (Hera atlântica), Lantana montevidensis (Lantana-rasteira), Ophiopogon japonicus (Grama preta), Phlomis purpurea (Marioila) ou Santolina pinnata.


A composição espacial do elenco florístico proposto, ou seja o seu plano de plantação, deverá obedecer a critérios essenciais ao seu bom funcionamento biológico, bem como de manutenção da vegetação. Por isso a sua seleção consiste no compromisso entre a utilização de um elenco fortemente autóctone, bem como na presença de algumas espécies exóticas, inofensivas do ponto de vista ambiental mas particularmente adequadas.





ABASTECIMENTO E USO DA ÁGUA


A água para consumo Humano é realizada em infraestruturas em total conformidade com as regras da EPAL


Para rega propõe-se a infraestruturação do espaço com rede com ligação a rede da Epal.


Prevê-se que no futuro possa ser repartida em rede potável ou não potável, conforme desenvolvimento especial, apenas para uso gota a gota, subterrâneo.



IRRIGAÇÃO


A irrigação pretende-se num sistema clássico de; aspersão para relvados (mais propriamente prados regados) pulverização para manchas relativas à cobertura do solo e rega gota-a-gota para manchas sub-arbustivas e arbustivas. A previsão é que, uma vez instalada a vegetação, se reduza ou mesmo anule sectores de irrigação, com exceção dos prados regados e cobertura do solo. Complementarmente propor-se-á uma rede de tomadas de água para lavagem de pavimentos e irrigação adicional, quando necessário. As caldeiras de árvores deverão ser irrigadas através de brotadores autocompensantes de débito controlado.


Da proposta fazem parte um conjunto de áreas de prado seco, não muito extensas (cerca de 840 m2) que se pretendem que sejam elementos de revestimento do solo no geral de sequeiro – Dizemos no geral, pois propõe-se a sua irrigação por aspersão sem cobertura total, apenas com uma cobertura parcial de 50% e com baixíssimas dotações a aplicar somente nos meses de estio.




DRENAGEM


O Projeto de Drenagem está integralmente solidário com o Plano geral de Drenagem da Cidade de Lisboa para 2030 (PGCL 2030) e que já esta em andamento pela Autarquia.


O Martim Moniz beneficia da intersecção da bacia da Av. Almirante de Reis com coletor transversal a montante da Praça, libertando-a de cheias pluviais anómalas e crescentes.


O PGCL recomenda igualmente uma conservação com substituição, dos coletores existentes o que se propõe igualmente, articulando as superfícies e pavimentos propostos.





ESCULTURA


Colocada na rotunda do topo Norte uma escultura de entrada no Jardim do Mundo serve de ligação entre dois mundos: o subterrâneo e o da superfície.


Esta escultura está assente numa base aberta para a zona comercial que caracteriza a estação de metro do Martim Moniz, garantindo-lhe mais luz, salubridade e beleza.


Contribuindo em termos estéticos para toda a praça, é o único objeto que se eleva mais alto dentro dos seus limites.


A escultura, uma bola de telhas cerâmicas invertidas e sobrepostas sobre uma estrutura metálica, conta com um sistema autónomo que faz a circulação de água entre a base e o topo da bola.


Sendo este Jardim do Mundo um espaço multicultural, foi intenção que a forma ou simbologia da peça não se relacione mais com uma religião do que com outra ou que remeta mais a uma cultura do que a outra.

Nesse sentido procurámos uma forma que fosse comum a todas as culturas.

É provável que a base de todas as culturas venham da adoração do Sol.


Foi este facto e a inevitável relação da forma esférica com o Globo que nos indicou que este poderia ser o elemento comum a todos nós, independentemente do extrato social, cultura ou religião.


A Proposta para intervenção artística no Jardim do Mundo, tem também o pretexto de funcionar como um gigante “ar condicionado” que canaliza o ar que desce da Almirante Reis (Norte) atravessa esta estrutura, e vai fornecer a todo o jardim uma porção do ar que foi arrefecido ao passar por um material poroso como é a cerâmica e humedecido pela água que aí escorre.




CORTEI ESTA PARTE


A peça tem ainda uma outra função

Arrefecer as cidades e os espaços, é um problema já muito antigo em algumas zonas do globo. No Irão, ou bem mais perto, em Sevilha, chegam-nos exemplos de construções e sistemas de arrefecimento do ar, que espalhados pelas cidades, teriam um papel de arrefecimento destes espaços. As torres cata-ventos ou os aquedutos subterrâneos em Sevilha, são exemplos de algumas destas construções.


A Proposta para intervenção artística no Jardim do Mundo, tem exatamente este pretexto. Funcionar como um gigante “ar condicionado” que canaliza o ar que desce da Almirante Reis (Norte) atravessa esta estrutura, e vai fornecer a todo o jardim uma porção do ar que foi arrefecido ao passar por um material poroso como é a cerâmica e humedecido pela água que aí escorre.



A Proposta para intervenção artística no Jardim do Mundo, tem também o pretexto de funcionar como um gigante “ar condicionado” que canaliza o ar que desce da Almirante Reis (Norte) atravessa esta estrutura, e vai fornecer a todo o jardim uma porção do ar que foi arrefecido ao passar por um material poroso como é a cerâmica e humedecido pela água que aí escorre.





Sou de facto muito mal tratada por quem me conduz!
Ele é desses que por vezes se junta a outros ciclistas para fazerem corridas - as chamadas corridas urbanas de "gatos" entre a chaparia, as casas e o asfalto! (Alleycats - já ouviram falar?)
E se vai distraído e alguém o ultrapassa logo ali nasce um alleycat espontâneo se o outro para ai estiver virado! Bom..só não faz isso com as senhoras ..Sinal que é discriminatório e machista.
Na cidade andar com ele é de loucos!... Infringe as regras todas do código da estrada..Diz alto e bom som que só se rege pelos cinco estatutos que o grande arquitecto do universo lhe deu...."OS CINCO SENTIDOS"
.E nessas inumeras infracções e atropelos ás regras estabelecidas pelos humanos se algum policia o incrimina mete um ar de ingénuo e até pede desculpa!
Mas também temos que dizer tudo...o individuo respeita os Peões e é atenuante com todas as suas palermices!..Ou seja é sináptico quando das suas indecisões nas passadeiras e invasão das pistas cicláveis
Mas é endiabrado a pedalar-me e contorce-me toda!
Se não sou eu de vez em quando, assim tipo alheamento, a leva-lo a roçar a rugosidade do negro betume e com isso a acalma-lo, nem imaginam o estado inutilizado em que ele me poria…!
Quando entro na loja do Sr Luís, lá o vejo sempre a sorrir e a dar-me razão - Diz ele que o “material tem sempre razão”…evidente…
Pena que ainda não tenha consciência das emoções da matéria. Trata-me como um objeto imaterial!
Talvez se me ler, quem sabe?
Sim, hoje é a BadBoy que, por intermédio dos dedos do presumido BomRapaz, meu patrão, vos esclarece destas espinhosas idiossincrasias da minha condição em via urbana!
. Ah! ele dedilha, mas quem raciocina sou eu. Esta pobre Cannondale que há muito expulsaram do conforto da Loja de Benfica para a rua...
Ass: BadBoy

 





Pourquoi les artères viables les plus anciennes sont-elles plus étroites et plus profondes, plus sinueuses et en accord avec la morphologie du terrain ?

Ils le sont, n'est-ce pas ?
Sur cette base, si nous regardons une ville d’en haut (par exemple depuis un satellite), nous pouvons même lui attribuer une valeur chronologique.

 Par grâce et en utilisant un langage métaphorique, nous pouvons dire que les rues, les routes et les artères, les ruelles et les routes militaires, sont les rides de votre visage.......Les RIDES sur le visage de la Ville (sourire !)

Réfléchissons un peu ensemble…

Comme on l’imagine, les villes, comme tout organisme vivant, grandissent et se développent également avec le temps qui les caractérise et leur donne sens et structure.

Une ville qui est aussi le résultat d'idiosyncrasies, une démonstration symbolique des différentes communautés qui l'ont occupée et transformé son territoire, qui l'ont structuré, l'ont apprécié et ont voulu démontrer leur pouvoir et leurs finalités.

Tous les chemins du passé continuent d’être structurants par rapport à notre présent, notamment pour nous les cyclistes.
Le choix de l'implantation de notre ville, comme de toute autre, repose toujours sur les points d'eau, principale source de vie.

Lisbonne était un lieu fertile, doté de rivières et de ruisseaux (presque tous canalisés, d'autres ont disparu) et de sources suffisantes pour ses premiers habitants.
Aux moments hauts, les gens se protègent et se « murent »…

Nous avons la première clôture, la Moura, qui est présumée être une restauration de la première clôture romaine.

Plus tard, pour protéger la population et les couvents qui se développaient et s'installaient à l'extérieur de ces murs, on construisit la soi-disant clôture Fernandina, avec l'aide des couvents (sous le règne de D. Fernando).

Dans les points bas, notamment les vallées, leurs terres étant naturellement plus riches, apparaissent des potagers qui fournissent une partie des biens de la ville.
C'était un processus quotidien qui a donné naissance aux principales voies d'accès à la ville.
De tout temps, de nouveaux accès à la ville ont été adaptés.



Aujourd'hui nous avons CRIL, CREL, Eixo Norte Sul, IC18, 19, A1, A2... que nous connaissons tous bien et qui sont l'accès le plus rapide aux embouteillages... hein ! Euh ! Euh !
Ci-dessous, nous continuerons à parler des anciens itinéraires, ceux qui, comme nous l'avons déjà mentionné, nous, cyclistes, avons du confort, du plaisir et de la sécurité en voyageant.

Je dois dire que j'essaie toujours de marcher sur les itinéraires les plus anciens, y compris certains itinéraires classés azinhagas, sur les routes militaires ou sur les sorties (ou entrées - ça dépend !) primitives de Lisbonne.

C'est très drôle car ces grandes voies de sortie et d'entrée médiévales primitives sont presque toujours parallèles aux zones de circulation urbaine actuelles (d'après Duarte Pacheco).
Regueirão dos Anjos, parallèle à Almirante Reis, ou Rua de São José, parallèle à l'Av da Liberdade…

Mais à un niveau inférieur, comme une découverte archéologique... Elles sont comme des rivières étroites, ...ces rides !
Regardez encore d’en haut, chers cyclistes urbains.

Les premières artères d’entrée et de sortie pour approvisionner une ville sont sans doute les plus importantes.
Ils ont marqué et défini la croissance urbaine.
D'abord de manière presque spontanée, puis avec des projets divers et différents (Bairro Alto, Baixa après le tremblement de terre, Duarte Pacheco, entre autres).

Saviez-vous que l'envie d'avoir une maison à la campagne pour tous ceux qui vivent en ville est déjà très ancienne ? (Il suffit de lire les Mayas)… Mais cela a commencé avec les rois et ils ont donné l'exemple.

Et saviez-vous que les rois avaient toujours des palais devant leurs portes et qu'en empruntant les principales voies d'accès au centre (où se trouvaient la résidence officielle et Reinavam), ils avaient l'habitude de transformer leurs voyages en un spectacle d'une grande valeur scénique. ?
Et donc ils ont entraîné toute la noblesse derrière eux, dans la construction de ces palais devant leurs portes ?

Le premier de ces palais était Santos o Velho et fut utilisé de D. Afonso Henriques à D. Sebastião.

Le Palais Calvário, construit par Philippe Ier du Portugal, fut une résidence de campagne jusqu'aux rois de la IVe dynastie. Et à partir de D. João V, le palais d’entrée est Belém…

Le roi D. Manuel a cessé d'être un roi courtisan lorsqu'il s'est installé près de la rivière et est devenu connu sous le nom de roi de Pimenta.
À l'époque de Philippe, les services administratifs, les chefs de la cour et les chefs militaires, résidaient au château de São Jorge.

Après le tremblement de terre, la Cour a déménagé à Ajuda.

L'établissement de la dynastie de Bragança, après la Restauration, exigeait que la grande noblesse (beaucoup venant de la province) ait une adresse proche de la cour.
Rien qu'au XVIIe siècle, 18 palais ont été construits dans le respect du quadrillage du bloc.

.

Wow, je ne savais pas qu'il y avait 31 palais et 65 couvents à Lisbonne !
En recherchant pour ce texte ce que j'ai également découvert ?
Alors... par exemple...

- Philippe Ier du Portugal et II d'Espagne, voulaient faire un Escorial à Lisbonne lorsqu'il imaginait Lisbonne comme futur grand port du nouveau pays uni, formé par le Portugal et la Castille.

- Et que la vidéothèque de Lisbonne était les anciennes écuries du Palácio do Calvário (1590) à Largo das Fontainhas


- Et qu'un couvent dont la construction a été ordonnée par Philippe Ier, bien qu'il représente la moitié du projet initial, a les mêmes fenêtres que le nombre de jours de l'année.


Et pourquoi y a-t-il tant de couvents ? Et quelle est la différence entre les couvents d’hommes et de femmes ?
Les couvents de frères et de moniales sont-ils différents simplement parce qu'ils abritent des sexes différents ?

Surtout au XVIe siècle. XVI et XVII, dans la noblesse, l'enfant mâle recevait des titres et des propriétés, les autres soit se consacraient aux armes - en l'occurrence les plus adroits et capables - soit entraient dans un couvent et avaient une mission culturelle et religieuse à remplir.

Les filles, (j'ai enquêté !), soit faisaient un bon mariage, soit, restant célibataires, devenaient un fardeau à cette époque, d'où les grandes maisons créaient des couvents de femmes...
Est-ce juste comme ça ?

Il nous semble clair qu'il y avait aussi la ferveur de la foi et l'appel aux bonnes vertus, à travers la prière et la réclusion,
La route Horta Navia était l'une des principales voies d'entrée et de sortie de la ville, partant plus spécifiquement de la porte Ferro, à côté de la cathédrale, et intégrant les quartiers de Bica, Esperança, Mocambo et Alcântara dans le tissu urbain.

Le nom de cette route vient de la Quinta de Horta Navia, qui, selon les olisipographes, était située sur les rives de la rivière Alcântara et qui aurait approvisionné les navires de l'époque en fruits et légumes.

Cette route a commencé à être utilisée par le roi pour l’entrée panoramique de la ville.
D’autres voies d’entrée et de sortie de la ville existaient et existent toujours…
Et notez qu’il s’agit d’une véritable entrée et sortie.


 




 Porque será que as artérias viáveis mais antigas são mais estreitas e profundas, mais sinuosas e de acordo com a morfologia do terreno?


São , não são?

Com base nisso, se olharmos de cima uma cidade (por exemplo  de satélite ) até podemos dar-lhe valor cronológico.


 Por graça e usando uma linguagem metafórica podemos dizer que as ruas, vias e artérias, azinhagas e estradas militares, são as rugas do seu rosto.......As RUGAS do rosto da Cidade (sorriso!)


Vamos pensar em conjunto um bocado…


Como imaginamos, as cidades, como qualquer organismo vivo, crescem e desenvolvem-se também com o tempo.É o tempo que as caracteriza e lhes dá significado e estrutura.


Uma cidade que é também o resultado das idiossincrasias, demonstração simbólica das diferentes comunidades que a ocuparam e transformaram o seu território, que a estruturaram, desfrutaram e quiseram demonstrar o seu poder e propósitos.


Todos os caminhos do passado continuam a ser estruturantes em relação ao nosso presente, sobretudo para nós ciclistas.

A escolha do local da nossa cidade, como de qualquer outra, tem sempre por base pontos de água, a principal fonte de vida.


Lisboa era um local fértil, de rios e ribeiras (estão quase todos encanados, outros desapareceram) e com nascentes que eram suficientes para os seus primeiros habitantes.

Nos pontos altos as pessoas protegem- se e “emuralhavam-se”…


Temos a primeira cerca, a Moura, que se presume seja um restauro da primeira cerca Romana.


Depois, para proteção da população e dos conventos que cresceram e se instalaram fora dessas muralhas, construiu-se, com a ajuda dos conventos, a chamada cerca Fernandina (no Reinado de D. Fernando).


Nos pontos baixos, nomeadamente os vales, por naturalmente serem mais ricas as suas terras, surgem as hortas, que fornecem parte dos bens à cidade.

Era um processo diário e daí nascem as principais vias de acesso à cidade.

Em todas as épocas se foram adaptando novos acessos à cidade.




Hoje temos as CRIL, CREL, Eixo Norte Sul, IC18, 19, A1, A2… que todos conhecemos bem e que são o mais rápido acesso ao engarrafamento... eh! eh! eh!

Abaixo vamos continuar a falar das vias antigas, aquelas em que, como já referimos, nós ciclistas temos conforto, prazer e segurança em percorrer.


Devo dizer que procuro sempre andar nas vias mais antigas, incluindo algumas vias classificadas como azinhagas, nas estradas militares ou nas primitivas saídas (ou entradas-depende!) de Lisboa.


É muito engraçado porque essas grandes vias primitivas de saída e entrada Medievais encontram-se quase sempre paralelas às atuais zonas de circulação urbana (da época após Duarte Pacheco).

Regueirão dos Anjos, paralela à Almirante Reis, ou Rua de são José, paralela à Av. da Liberdade…


Mas a uma cota de nível inferior, tipo achado arqueológico... São assim como rios estreitos, ...as tais rugas!

Tornem a observar de cima, caros ciclistas Urbanos.


As primeiras artérias de entrada e saída para abastecimento de uma cidade são sem dúvida as mais importantes.

Marcaram e definiram o crescimento urbano.

Primeiro de um modo quase espontâneo, depois com os vários e diferentes planos (Bairro Alto, Baixa pós terramoto, Duarte Pacheco, entre outros).


Sabiam que o desejo de ter uma casa no campo por todos os que vivem na cidade já é muito antigo? (Basta ler os Maias) …Mas começou com os Reis e estes deram o exemplo.


E sabiam que os Reis tinham sempre palácios fora de portas, e que ao usar as principais vias de acesso ao centro (onde estava a residência oficial e Reinavam) tinham por hábito tornar esses seus percursos um espetáculo de grande valor cénico?

E que assim arrastavam atrás de si, na construção desses palácios fora de portas, toda a nobreza?


O primeiro destes palácios foi Santos o Velho e foi usado desde D. Afonso Henriques até D. Sebastião.


O Palácio do Calvário, construído por Filipe I de Portugal, foi habitação de campo até aos reis da quarta dinastia. E a partir de D. João V o palácio de entrada é Belém…


O rei D. Manuel deixou de ser um rei cortezão ao deslocar-se para baixo, junto à ribeira, e passou a ser conhecido como o rei da Pimenta.

No tempo dos Filipes os serviços administrativos, Corte e Chefes Militares, residiam no Castelo de São Jorge.


Depois do terramoto a Corte passou para a Ajuda.


O estabelecimento da dinastia de Bragança, após a Restauração, exigiu que a grande nobreza (muitos vindos da Província) tivesse uma morada junto da corte.

Só no século XVII foram construídos 18 palácios que respeitaram a malha do quarteirão.


.


Epa , eu não sabia que  existem em Lisboa 31 Palácios e 65 conventos!

A investigar para este texto o que descobri também?

Então…que por exemplo...


- Filipe I de Portugal e II de Espanha, queria fazer um Escorial em Lisboa quando imaginou Lisboa como um futuro grande Porto do novo país unido, formado por Portugal e Castela.


- E que a videoteca de Lisboa eram as antigas cavalariças do Palácio do Calvário (1590) no Largo das Fontainhas


- E que um convento mandado construir por Filipe I, apesar de ser metade do projecto inicial, possui as mesmas janelas que o número dos dias do ano.



E porque há  tantos conventos? E qual a diferença entre conventos para homens ou mulheres?

Será que os conventos de frades e freiras são diferentes só por albergar sexos diferentes?


Sobretudo nos Sécs. XVI e XVII, na nobreza, o filho varão recebia os títulos e as propriedades, os outros ou se dedicavam às armas - neste caso os mais destros e aptos - ou ingressar num convento e tinham uma missão cultural e religiosa a cumprir.


As meninas, ( investiguei!) , ou faziam um bom casamento ou, ficando solteiras, transformavam-se naquela época num fardo, daí as grandes casas criarem os conventos femininos...

Será só assim?


Parece-nos claro que também havia o fervor da fé e o apelo às boas virtudes, através das orações e da clausura,

A via de Horta Navia era uma das principais vias de entrada e saída da cidade, iniciava-se mais especificamente à porta do Ferro junto à Sé, e integrava no tecido urbano os bairros da Bica, Esperança, Mocambo, e Alcântara.


O nome desta via surge da Quinta de Horta Navia, que segundo os olisipógrafos se situava nas margens da ribeira de Alcântara, e que se pensa abastecia as embarcações da época de frutas e legumes.


Esta via passou a ser usada pelo rei para a tal entrada cênica na cidade.

Outras vias de entrada e saída da cidade existiram e ainda lá estão…

E nota se que é uma saída e entrada Real...



E33


Parece que não chove :)

Dia 3 de Janeiro de 2015  , vamos realizar um evento/passeio de bicicleta dobráveis / desdobráveis,  todos vestidos a rigor, homens de fato com gravata ou laço e mulheres de vestido ou calças mas de bom gosto com o titulo “Rota por Hotéis de Charme".
Motivados pelo excelente evento do III Campeonato Nacional  Brompton Portugal  desejávamos fazer um passeio com características semelhantes ao que fizemos o ano passado pelo Comércio Tradicional. É então que aparece a sugestão incontornável e inovadora do nosso amigo e colega Arquitecto  João Faustino.- Conhecer a "Arte" e o "Bom Gosto" que alguns Hotéis de Lisboa guardam só para os seus clientes!
Assim , o nosso objectivo para este passeio é, para alem de conhecer e desfrutar dessa arte e da grande qualidade arquitectónica e decorativa de alguns fantásticos Hotéis que já são ícones na cidade de Lisboa, é também provar, sem preconceitos, que quem se desloca de bicicleta pela cidade é  sempre bem-vindo ao que de mais luxuoso e carismático  Lisboa possui - Os Hotéis de Charme com prestigio Internacional.


São algumas das estéticas relevantes que fomos investigar e que gostávamos de partilhar com os nossos amigos ciclistas no Hall de entrada ou outro espaço que os excelentíssimos responsáveis por cada hotel faça questão de nos mostrar!
A visita será por um período de 10 a 15 minutos.
Nesta visita há Hotéis que já se disponibilizaram acolher nos com um guia que nos irá transmitir as principais e mais notáveis características ou particularidades que o distinguem dos restantes hotéis da cidade.
Pretendemos, dobrar as bicicletas e entrar no Hall como se de uma bagagem de mão se tratasse, e entrar com ela "à mão "!

Este passeio tem como numero limite 15 convidados  e como temos que pedalar e visitar outros espaços o nosso tempo de permanência nos edifícios como referimos  não deverá ultrapassar os  15  minutos....15 , 20 minutos o máximo , ok?
Este passeio tem o apoio de Brompton Portugal
e da Loja das Bicicletas 

Obs: Em caso de se prever chuva ou aguaceiros para a data prevista o passeio será adiado.Sabemos que quem anda de Dobrável tem sempre boas protecções,  mas neste passeio não desejamos provar essa eficácia !  :)

Lista de hoteis que vamos  visitar :_ Corinthia Hotel Lisbon  -_  Ritz _Está disponível gratuitamente para iPad um link de aplicação sobre a impressionante colecção de arte do hotel: http://bit.ly/FSArtApp_ Tivoli Lisboa_Hotel Internacional_ Brompton Portugal_ No renovado e agradavel Largo do Intendente_DoubleTree by Hilton Lisbon - Fontana Park_Sheraton
A rota  finalizará num jantar convívio no Restaurante Panorâmico do Hotel Sheraton que a sua simpática Direcção teve a gentileza de nos fazer um preço muito especial.( Necessitamos de reservar)











Ritz















Recapitulando:

Em data a anunciar de acordo com as condicionantes temporais.. :)
Local de Saída  _  Pão Nosso
Local de Chegada  _  Pão Nosso
 Saída _ 15.00 horas
Duração  : 5 hora
Distância do Percurso Aproximado = 15 km
O numero limite de inscrições é de 15 pessoas.

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