Autrement dit, dans des éléments soit vivants et organiques – les équidés –, soit produits par la technologie – la bicla.
J'adore regarder une femme à cheval... C'est effectivement un sentiment très sensible pour le cycliste qui vous écrit, mais lorsqu'il est à vélo, tous les mots devant lui ne peuvent pas le décrire... (sourire narquois) !
Je vais essayer de décrire l'indescriptible...
Une femme qui pédale a une élégance qui me laisse bouche bée, en regardant son mouvement toujours léger de rotation et de progression...
Même lorsqu'ils gravissent des pentes que j'ai surmontées il y a peu de temps, quand je me repose, je pense :
- Ils ne le font jamais courbés dans l'effort ou avec ces gestes maladroits et presque non coordonnés que font les hommes, même s'il s'agit d'un sprinter masculin.
Une femme au volant d'une voiture ou à moto est vulgaire, surpasse et même « superlativise » les messieurs (sourire).
Le geste de tenir le volant et les « leviers » de vitesse a été créé par le monde masculin, cela ne peut être qu'un fait. C'est grossier et même agressif !
En tant que vraie femme au volant, je me souviens avec émotion d'une dame que j'ai connue quand j'étais jeune, elle était demoiselle d'honneur lors du mariage d'un parent très proche, Peixeira, à Setúbal, sa fière profession.
Une femme très active et décomplexée qui entreprend toujours des tâches importantes et des objectifs quotidiens qui ne peuvent être reportés comme si elle allait résoudre les problèmes du monde !
A cette époque, il sillonnait toujours la ville au volant d'une Mercedes dernier modèle. A cause de tant d'achats, elle finirait par épouser un charmant directeur commercial de la marque !
Pour moi, la vigueur matinale de Lota a créé des clichés d'une urbanité de fer.
Je me souviens que dans ces années-là, il y avait probablement les mêmes embouteillages qu’avant ces crises économiques. Peut-être parce qu'il y a moins d'entrées et de sorties dans la ville, peut-être parce que les routes existantes manquent encore des maigres aménagements des ingénieurs de la circulation. Peut-être parce que les véhicules motorisés qui circulaient dans le centre semblaient assiégés !
Je me souviens avec le sourire des adjectifs insultants, les plus sexistes que l'on puisse imaginer, qu'elle jetait sans discernement aux conducteurs distraits ou présomptueux de l'époque, avec les mêmes caractéristiques que ceux d'aujourd'hui...
Je garde encore en mémoire les dessins que ses bras et ses doigts, couverts de bagues, de bracelets et de bijoux en or et en pierres précieuses, faisaient dans les airs et juste devant la fenêtre. Et le son qui l'accompagne venant de son attitude fière...
Il ne faut pas dire de gros mots... mais ceux-là semblaient bien faits et quelle satisfaction cela m'a donné de la regarder !
Aujourd'hui, d'une manière plus franche, je regarde toutes les "Dames à vélo" avec la même spéculation que les femmes qui montent à cheval... La beauté de l'ensemble est similaire... Elles semblent franches, modernes et avec tout la douceur féminine.
Mais je sens la même force sortir d'eux au milieu du trafic urbain expressif vers tous les coins de la ville, tout comme la marraine des membres de ma famille bien-aimée le faisait il y a des années... Les bagues, les bracelets et les insultes se sont transformés en de douces vagues d'intégration et d'harmonie avec les rues et les autres véhicules, mais l'imposition reste forte et en domination inaliénable et séduisante... Souveraineté !
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